Après un an et demi de grève, la fumée blanche est finalement sortie du conclave de l'assemblée générale des quelque 250 employés de la Société québécoise du cannabis (SQDC). Ceux-ci ont entériné à près de 85 % la recommandation du conciliateur en chef du ministère du Travail.
Comme l'employeur a également appuyé cette recommandation, le retour au travail des syndiqués pourra se faire dans les semaines à venir.
La grève ne touchait qu'un peu plus d'une vingtaine des 98 succursales de la SQDC, soit celles où les employés sont membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ).
Ce qui a étiré le conflit, ce sont les salaires
, a expliqué le conseiller syndical Daniel Morin, en entrevue avec La Presse canadienne. Avec l'aide du médiateur, on a réussi à rapprocher les parties en revoyant complètement la grille salariale de façon plus avantageuse pour nos employés.
Il a précisé que les conditions de travail, particulièrement en ce qui a trait aux horaires et à la précarité, avaient déjà été négociées depuis plusieurs mois. Il y a eu des améliorations de ce côté aussi.
M. Morin a indiqué que les nouveaux employés qui seront engagés dans des succursales de la SQDC syndiquées avec le SCFP toucheront 21 $ l'heure à l'embauche, comparativement à 17,12 $ l'heure à la dernière année du précédent contrat, qui était venu à échéance en décembre 2021. Le choix de militer pour obtenir de meilleures conditions, il s'explique et se défend vraiment bien
, estime Daniel Morin.
Il reconnaît cependant qu'une grève d'un an et demi est une lourde épreuve.
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