Beige, froide, intimidante. Ces qualificatifs pour décrire l’ambiance qui règne dans ses succursales, la Société québécoise du cannabis (SQDC) les a entendus à plus d’une reprise. Pour se défaire de son image de comptoir de caisse populaire et mettre le client plus à l’aise, la société d’État ouvrira un nouveau concept de magasin pour permettre aux gens de circuler et mettre fin aux files d’attente.
Après six ans d’existence et une centaine de magasins plus tard, la SQDC sort de son modèle de succursale conventionnelle caractérisé par un long comptoir derrière lequel se tiennent les employés et les étagères de produits. Aire ouverte, circulation libre et petites succursales font désormais partie des plans.
L’objectif : faire tomber les barrières, explique Geneviève Giroux, vice-présidente, approvisionnement et mise en marché de l’offre, à la SQDC. « La réflexion sur nos concepts [nous] amène à vouloir relâcher un peu la pression, sans toutefois amener les gens à dire que c’est cool d’aller à la SQDC », a-t-elle tenu à souligner au cours d’une entrevue accordée à La Presse, en visioconférence.
Il ne faut surtout pas inciter les gens à consommer, mais plutôt éviter que ceux qui achètent du cannabis se tournent vers le marché illicite, ajoute Mme Giroux dans la foulée.
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