Au comptoir du tout premier commerce à se spécialiser dans le cannabis de prescription au Québec, des suçons et des macarons au THC jouxtent des crèmes pour les mains, de l’huile à massage et même des préservatifs enduits de lubrifiant au CBD.
Tout le monde pose la même question au propriétaire du café cannabis Hälsa (qui veut dire santé en suédois): «Ça va être légal?»
«Oui, légal à 100%. Il y aura un médecin accessible en permanence par Skype. On a suivi toutes les procédures exigées par Santé Canada. On est là-dedans depuis huit mois et le permis devrait nous être décerné d’ici deux semaines», affirme Richard Harton. Car attention, seuls les détenteurs d’une prescription de cannabis médical pourront y consommer des produits.
«L’essentiel de la clientèle sera composé de gens malades ou souffrants à la recherche du produit de cannabis le plus adapté à leur condition afin, par exemple, de faire disparaître la nausée pendant une chimiothérapie, de faire cesser des tremblements ou d’apaiser une douleur chronique», explique l’homme qui a cofondé l’Association canadienne du cannabis en 2019.
M. Harton me montre son permis émis par la Ville de Montréal, qu’il a déjà obtenu et affiché dans son grand local décoré façon Alice au pays des merveilles sur la rue Saint-Denis en face du Saint-Bock.
«La SQDC s’occupe du volet récréatif... Hälsa va s’occuper du côté médical. Je veux qu’on devienne le Rachelle Béry du cannabis médical.»
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