• La SQDC fait peau neuve
  • La SQDC fait peau neuve

A new look for SQDCDaily news

Published 27 August 2024 by AQIC

La Société québécoise du cannabis (SQDC) pourrait bien se défaire de son image qui rappelle celle des magasins Distribution aux consommateurs, où les employés servaient les clients derrière le comptoir. L’ouverture de la 100succursale semble marquer le début d’une nouvelle « expérience de magasinage », caractérisée par des îlots de présentation de produits installés un peu partout en boutique, permettant au client de circuler aisément dans un décor plus lumineux.

Au cours des deux prochaines années, une vingtaine de nouvelles succursales devraient apparaître dans le paysage québécois. Selon les données fournies par la SQDC, près de 63 % des consommateurs de cannabis font désormais leurs achats dans les magasins de la société d’État.

Changement depuis quelques mois : on a cessé de réclamer les pièces d’identité à quiconque entre dans une SQDC. Une pratique qui « irritait » les clients, reconnaît-on. Maintenant, le gardien de sécurité vérifie l’âge des consommateurs qui semblent avoir moins de 30 ans. On a également instauré le service de livraison en 90 minutes. Celui-ci n’est toutefois pas offert sur tout le territoire québécois.

Se disant « conscient des critiques », notamment en lien avec l’accueil qui pouvait paraître austère, on veut aussi changer l’approche en faisant sortir les employés de derrière leur comptoir, ont expliqué Alexander Bove, directeur de l’immobilier, et Alban Troja, directeur des opérations, au cours d’une entrevue accordée à La Presse en magasin, à l’occasion de l’ouverture de la 100succursale, située à Richelieu, en Montérégie.

À la SQDC, tous les produits offerts sont situés sur des étagères, derrière les caisses tenues par le personnel. « On essaie de servir nos clients différemment, de les accueillir sur le plancher. On avait un peu pris l’habitude de s’installer derrière nos comptoirs, reconnaît Alban Troja. On essaie de changer nos habitudes. »

Éventuellement, la société d’État souhaiterait que les consommateurs puissent payer directement sur le plancher sans avoir systématiquement besoin de se rendre au fameux comptoir. « On travaille à pousser l’expérience plus loin pour nos prochaines succursales, ajoute M. Troja. On réfléchit à des stratégies pour que le parcours du client soit le plus libre possible. Ça pourrait vouloir dire de pouvoir circuler et conclure une transaction sur le plancher et non pas sur un meuble, derrière les caisses. »

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