Travailler dans le cannabis récréatif… Y’a pas si longtemps, on associait ça à un jeune un peu louche dans une Civic droppée qu’on rencontrait derrière un Ultramar.
Depuis la légalisation du pot, en 2018, c’est une tout autre réalité qui se présente à nous et avoir un emploi dans le cannabis est maintenant quelque chose de normal, d’accepté.
On a eu la chance de s’entretenir avec M. Pierre Leclerc, le directeur général de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC). On lui a posé quelques questions sur cette industrie qui se diversifie de plus en plus et qui attire de plus en plus de travailleurs.
C’est un domaine très large. Y’a autant le volet « production de la plante » que celui du « produit » qu’il faut considérer, comme celui de l’économie circulaire.
Côté production, on retrouve par exemple des maîtres cultivateurs, des agronomes, des horticulteurs, des préposés post-prod pour le séchage, l’emballage.
Y’a aussi tout ce qui touche à l’assurance qualité, aux finances, aux opérations, à la chaîne logistique, où on retrouve des directeurs. Il faut aussi penser aux techniciens en laboratoire — des chimistes — et à la partie du développement des génétiques, qui se veut être une surspécialisation de l’agronomie cellulaire.
Les emplois dans le cannabis, on pourrait en parler très longtemps tellement y’en a.
C’est difficile de le savoir précisément parce qu’un horticulteur, c’est un horticulteur. Ce serait au ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie de se pencher là-dessus. Grosso modo, c’est environ 5000 emplois, dont 2000 à la SQDC.
Pour lire la suite: Ton Barbier