Un appel de produits a été lancé jeudi afin de trouver des fournisseurs capables de mettre au point un dispositif et des cartouches répondant aux critères de la SQDC, a confirmé à La Presse sa conseillère en affaires publiques et porte-parole, Chu Anh Pham. Pour ses autres produits, elle fait actuellement affaire avec 53 fournisseurs. On prendra également les prochains mois pour former les employés afin qu’ils soient bien outillés pour conseiller les clients sur ce nouveau venu en magasin.
Au courant de la récente décision, le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec, affirme ne pas s’y être opposé, mais il s’est dit « préoccupé ».
Oubliez les saveurs, les arômes et les emballages clinquants. La SQDC ne veut pas commercialiser un produit de vapotage susceptible d’attirer les jeunes. Près de « 73 % des 15-17 ans et 55 % des 18-20 ans ayant consommé du cannabis dans la dernière année ont utilisé cette méthode », selon l’Enquête québécoise sur le cannabis 2023, menée par l’Institut de la statistique du Québec.
Impossible pour le moment de savoir quel sera le prix au détail des produits de vapotage vendus dans les succursales. Et la société d’État affirme ne pas s’être fixé d’objectifs de vente, pour l’instant. « Dans les autres provinces où ils sont vendus légalement, les produits de vapotage peuvent représenter entre 15 % et 18 % des ventes », indique Chu Anh Pham.
Actuellement, seuls le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard n’en commercialisent pas. Il est légal d’en vendre au Canada depuis 2019.
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